samedi, 18 mai 2024
Pour Henri Miller
Je me suis mise sur Arte, et il y avait un film de vous. Vous montrez un homme qui en étrangle un autre qui n'est pas complètement mort et qui git sur le sol en souffrant. Celui qui l' a étranglé siffle d'un petit air jouissif content de le faire souffrir. C'est bien évidemment une allusion à moi et j'avoue que votre humour est d'un goût que je n'arrive même pas à définir.
Se moquer des gens profonds et sachant souffrir jusqu'à en crever est là encore d'un humour même chose que je ne saurais définir tellement c'est abject. Pour montrer ce genre de scène il est évident que vous ne savez pas ce qu'est la souffrance sinon vous n'auriez pas véhiculé ce genre d'image. Sachez quoi qu'il en soit que je suis fière de ce que je suis même si les nazis s'en donnent à coeur joie sur moi.
Agnès Figueras-Lenattier
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La fixation provoquée
Je tiens à dire que Monsieur Emmanuel Marcy de Mota a tenté de créer chez moi une fixation à son égard mais connaissant le processus par coeur je n'ai pas marché dans la combine. J'ai quand même été perturbée un moment ne sachant plus trop quoi faire mais mon médecin m'a aidé à résoudre le problème. J'ai écrit un texte sur la manière dont il s'est comporté mais une fois de plus le papier a disparu. Quoi qu'il en soit ça m'a permis une fois de plus d'exorciser tout ça mais je ne l'ai vraiment pas fait de gaité de coeur, j'ai eu l'impression qu'on violait une partie de moi-même. Mais c'était la seule façon de m'en sortir. Quoi qu'il en soit, ce Monsieur a joué avec mes traumatismes et ce n'est vraiment pas joli. Et par la force des choses, je mélange un peu le passé et le présent. Mais ça va aller, je vais m'en sortir.
Quoi qu'il en soit, je ne veux plus jamais revoir cet homme qui au départ me semblait plutôt sympathique et gentil. Mais l'apparence est souvent trompeuse. Il n'y a qu'à voir les pédophiles, les tueurs en série, la plupart du temps rien n'indique chez eux ces traits de caractère. Ils sont diaboliques. Ca me fait penser au livre de Louis Stevenson "Docteur Jekyll and Mister Hide avec les deux facettes d'un individu celle d'un ange, et celle d'un pervers. Pour l'instant je me tiens à carreau, mais un jour je lui dirai ce que je pense. C'est ainsi qu'ont agi avec moi les trois salopards et plus particulièrement le dernier qui s'il était encore vivant mériterait la prison. Je ne cite pas son nom, ce serait lui faire trop d'honneur mais à Roland Garros il est à l'honneur je ne sais pas exactement de quelle manière. Roland Garros est devenu pour moi un endroit que je déteste intérieurement, mais je ferai toujours semblant de rien. En tout cas et c'est une coïncidence, Roland Garros arrive dans deux jours. Si j'ai la force et si je suis inspirée, je ferai quelque chose là dessus. Tout dépendra si ça vient ou pas. En tout cas pour moi pas de télévision ni autre média durant ces quinze jours. Sur Jazz Box radio International la radio où je fais mon émission " Jazz Ace, je vais traiter Roland Garros à ma manière et comme je l'ai dit je n'aurai pas l'audience de France II mais ce n'est pas le plus important. L'important c'est que je guérisse de tout ça et que je fasse un travail original et de qualité. Et comme je l'ai déjà dit, j'emmerde tout le monde y compris Gilles Moretton et Amélie Mauresmo. Mauresmo n'a même pas daigné me répondre alors que je lui avais envoyé un mail plein d'humour. Visiblement elle n'en a aucun. Quant à Gilles Moretton, il voulait m'exploiter honteusement. Il trouvait mes idées très bonnes mais ne voulait en aucun cas me payer. Alors qu'à La Fédé ils en ont plein les poches. Il voulait profiter de mon caractère désintéressé. Que ce soit Mauresmo ou Moretton, ils pourront c'est cru aller se faire foutre. Je crois savoir que Nicolas Escudé est en arrêt maladie depuis au moins 6 mois. Sans compter tout ce qui s'est passé ces derniers temps.
Bon Roland Garros à tous, et que le ou la plus affuté nerveusement triomphe car à ce niveau là ce n'est pas une question de niveau mais de domination de soi pour ne pas avoir peur de gagner, et donc savoir maîtriser ses nerfs, la grande difficulté du tennis... A bientôt sur Jazz Box radio international.
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vendredi, 17 mai 2024
Sordide constatation
Je suis en train de penser à ma bouche, une vraie catastrophe. Heureusement j’ai un très bon dentiste pour les implants. Mais la chimie a fait de vrais ravages et comme en plus je mange la nuit surtout en ce moment, c’est vraiment difficile. Je ne sais pas si l’arrêt du traitement va faire quelque chose, en tout cas il va peut-être limiter les dégâts. Rien que pour ça, je mériterai de grands dommages et intérêts. Et puis, je m’accroche sur tellement de choses, que mes dents je les délaisse.
Je voudrais aussi faire une radio de mon cerveau et voir s’il y a beaucoup de dégâts ou pas. Il faut que je prenne mon courage à deux mains car si c’est catastrophique ce sera dur à supporter. Mais dans ces cas là, je dirai à mon médecin de me ménager. En tout ca s, j’ai fait tellement de sport que j’ai peut-être évité Alzheimer ou autre. Dans quel état serais-je là encore si je n’avais pas fait de sport. Je n’ose même pas imaginer.
Je me suis brûlée récemment très fortement et je cicatrisais très bien. Je n’aurais du avoir aucune trace et là comme par hasard ça ne cicatrise plus. On m’a donné quelque chose pour empêcher la cicatrisation. On est jaloux là encore de mon corps, de mes belles jambes de sportive. Tout ce qui peut me faire du mal, m’enlaidir etc on le fait. J’ai du lutter aussi contre l’horrible graisse en haut des cuisses provoquée par l’haldol mais ça aussi je m’en suis pratiquement débarrassée par ma volonté. Mais on m’a donné des trucs et chaque fois que j’arrivais à m’en débarrasser on me redonnait des choses et je devais repartir à zéro. Horrible. Au niveau de la poitrine j’ai fait le yoyo toute ma vie pour en arriver à ne plus avoir de poitrine du tout. Maintenant ça va, j’ai une poitrine normale notamment grâce à la musculation que je fais. De toute façon, je n’aimerais pas avoir une très forte poitrine, je suis bien comme ça.
Lutter contre la graisse en haut des cuisses m’a obligée à avoir un régime très très strict et j’ai du me dominer toute ma vie. En ce moment, je lutte, je lutte car si je m’écoutais je me réfugierais sur la nourriture et n’arrêterai pas. Mais j’ai mes petites astuces dont je n’ai pas envie de parler mais en tout cas grâce à ça je reste à mon poids normal. Je suis fière de moi là aussi et j’ai réussi à ne pas faire comme Billie Jean King qui a pris 30kg à un moment de sa vie. J’aurais pu tomber là-dedans aussi. Mais c’est horriblement dur par moment… Mais comme je le disais avec humour à mon médecin, je pourrais être professeur dans la domination de soi. Bref je suis une femme exceptionnelle!… Et même si c’est un peu vrai, je n’ai aucune envie d’en tirer parti, je veux rester simple, ouverte aux autres, naturelle et sans chichi. En dehors de tout ça, je suis une femme comme les autres, avec ses problèmes de femme. Avec ses problèmes avec les hommes. Bref la vie quoi. Mais j’ai vraiment fait un travail énorme sur moi-même car tout ça n’était pas gagné d’avance. Mon enfance m’a enfermée sur moi-même, je me suis toujours sentie extrêmement seule et avec un handicap énorme le manque incroyable de confiance en moi. Et mes parents n’ont rien fait pour m’aider. Au contraire. Ils ont anesthésié mon caractère de combattante
Et au lieu de m’aider dans ma lutte de journaliste et autre ils ont fait le contraire. Ils m’ont découragée. En plus, je venais de perdre un bébé donc j’étais lourdement handicapée. Aucune aide des parents, tristesse énorme bref je n’étais pas aidée. Sans compter un père d’extrême droite. Bref la totale. Pas étonnant que j’en sois arrivée là. Pourtant je ne suis pas du genre à me laisser abattre et j’en ai enduré, enduré avant d’arriver à des extrémités pareilles. Mais bon c’est du passé que je vais essayer d’exploiter au maximum de manière positive et constructive. Je voudrais surtout que ça serve au moins à quelque chose et que je n’ai pas souffert tout ça pour rien. Ce sera ma vraie récompense si les choses changent et si je peux faire un peu de bien autour de moi. Il y a des choses en revanche que je voudrais défendre comme la cause des hand capés, l’injustice, et le sadisme c’est à dire les pervers que j’ai beaucoup fréquentés qui prennent plaisir à faire souffrir les femmes. Et ça peut prendre différentes formes.. Et tout ce qui entrave la liberté qui pour moi est le mot que j’aime le plus au monde. . Je pourrai monter une association et je ne le souhaite pas. J’ai envie de défendre ce que j’ai envie de défendre uniquement par le moyen de l’écriture, ou par des conférences et ce genre de choses. J’ai aussi envie d’agir à ma manière dans le tennis là aussi en faisant des conférences sur divers sujets. Le tennis santé avec notamment ma conception inédite de la chose, et d’autres sujets que je pourrais exploiter avec mes livres. Notamment des conférences sur les grandes joueuses ou autres ou ma vision de la vie d’une joueuse professionnelle. Et bien sûr mon émission de radio « Jazz Ace » sur la radio Jazz Box radio internationale où je peux m’exprimer librement ce qui pour moi est magique. J’ai envie d’y mettre un peu plus de création et je pense que Jacques Thevenet n’y verra pas d’inconvénient. Depuis qu’il m’a permis de faire cette émission, je me suis aussi beaucoup épanouie et le fait de pouvoir parler tennis était pour moi merveilleux car en dehors, on ne m’a presque pas laissé en parler. Comme si j’étais punie d’avoir été n°8 française… Et puis est venu là-dessus ma tentative auprès de Claudine Penoel de l’AFTS + l’association française de tennis des séniors qui a tout de suite accepté ma contribution et qui elle aussi m’a permis de m’exprimer sur le tennis. Donc j’étais un peu plus contente d’avoir été n°8 française. Avec ces deux choses là, je pouvais enfin me servir de mon expérience et parler tennis d’une manière un peu différente… En revanche, je n’ai jamais eu l’honneur d’interviewer des joueurs comme Gasquet, Simon et compagnie. Pareil pour les grandes joueuses françaises.. Pourquoi? Mystère. Mais c’est une injustice flagrante et je tenais à le dire. Il y en a un qui s’est comporté un peu différemment c’est Arnaud Clément et je lui dis merci. Je tenais à dire aussi que ma télévision sera toujours fermée pour Roland Garros et que je vais là aussi faire mon petit Roland Garros personnel et que j’emmerde tout le monde… Je vais faire parler ma plume avec originalité et de manière inédite. Je n’aurai pas l’audience de France II bien sûr mais pour l’instant je m’en fous. L’essentiel pour l’instant c’est que je m’exprime et que je montre ce que je sais faire…. Je préfère avoir moins d’audience mais avoir l’impression de faire des choses de qualité et qui sortent de l’ordinaire. Voila… Et je redis encore merci à Arnaud Clément qui s’est un peu distingué des autres. Ca fait du bien même si c’est un seul… L'instinct grégaire n'a pas complètement envahi la planète...
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Mon anniversaire le 16 mai 2024
Mon anniversaire le 16 mai 2024
Je le passerai toute seule et c’est très bien ainsi. Et je ne répondrai à personne que ce soit au téléphone ou autre. J’ai envie d’être seule et d’écrire…
Côté bilan il est très positif car je suis en train de partir dans une voie magnifique celle de la libération divine par l’écriture et le sport. Je l’ai déjà fait mais j’approfondis, j’approfondis. J’ai encore des choses à creuser.
Ces deux, trois derniers jours , j’ai couru 10 minutes de moins d’une part pour économiser mon corps et d’autre part pour pouvoir vraiment apprécier le tennis et me rendre compte de ce qu’il m’apporte de plus que les autres sports.
`Le jogging j’en suis addict car il m’éclaircit le cerveau, l’empêche de mal délirer car le bon délire est parfois sain. Il vide ma tête complètement, me rend plus gaie, me permet de ne pas grossir et me défoule vraiment. Mais ce n’est pas un sport varié, c’est toujours la même chose même si on peut courir lentement, vite etc… J’imagine qu’un marathonien me dirait le contraire mais en ce qui me concerne je n’ai pas trouvé les secrets envoûtants de ce sport. C’est vraiment le tennis avec ses possibilités importantes de coups, ses effets variés qui m’en ivrent. Jouer doucement en touché a tout autant de charme que de frapper fort la balle. Frapper sans laisser rebondir la balle en faisant des volées contre le mur, varier les effets au service, faire des gammes, imaginer une adversaire avec une tactique pour la battre, se mettre dans la peau de sa joueuse favorite. Travailler le côté tactique, physique, mentale, développer des stratégies, vaincre la peur de gagner ce qui est un défi important, savoir s’adapter à l’adversaire quitte à même changer son jeu, accepter les variations du temps, jouer sur différentes surfaces, maîtriser ses nerfs.
Je ne joue plus maintenant sur un court entier car avec mon bras très diminué, j’ai un niveau tellement bas par rapport à mon niveau de championne que je ne le supporte pas. J’ai essayé mais sans succès, mon coeur souffrait trop. Si des courts de tennis étaient ouverts la nuit, je me
précipiterai pour aller utiliser l’espace selon mon humeur. Je serai seule avec mon tennis à moi et pourrai par exemple utiliser un panier de balle et une machine pour frapper successivement coups droits, revers, volées..Je visualise aussi en imaginant que des ramasseurs de balles sont là pour m’aider , que je joue la finale de Roland Garros, que les tribunes sont pleines, que j’ai mis une jolie tenue rose. Et je me mettrai en tête un scénario avec par exemple un premier set au tie-break en ma faveur, un deuxième set contre moi 6/0 et un troisième set remporté par moi mais après quel suspens. Cinq balles de match m’ont été nécessaires pour triompher et mon bras tremblait. Bien sûr je ne montrais rien à mon adversaire mais j’avais peur de gagner. Ca serait tellement formidable me disais-je que ce n’est pas possible. En plus, je souffrais d’un si grand manque de confiance en moi que ça n’arrangeait pas mes affaires. Combien de matches ais-je d’ailleurs perdu à cause de ce manque de confiance. J’ai eu des balles de match contre Brigitte Simon, Corinne Vanier toutes deux n°1 française et la peur de gagner m’a terrassée. En plus, ma famille ne m’encourageait en rien et je dirais même que mon beau-père voulait que j’arrête le tennis et que je fasse des études. Il disait que j’étais une vraie peste avant mes matches, et le sport ne l’interessait pas beaucoup. Quant à ma mère, elle n’osait trop rien dire partagée entre sa fille et son mari. C’était très dur l’ambiance à la maison, et très vite dès que j’ai eu 18 ans, je suis partie dans une petite chambre à Boulogne.
Je m’en souviens comme si c’était hier et j’étais triste et seule, seule. Heureusement, je trouvais auprès de la secrétaire du TCP beaucoup de chaleur humaine. Et elle m’a beaucoup aidé mentalement. Je suis en train de penser pourquoi je ne sais pas aux boutons de Thierry Tulasne et en même temps à Maisy Borniche notre capitaine pour les matches par équipe. J’ai trouvé beaucoup de réconfort dans ce club et c’était vraiment une famille pour moi. Que de beaux souvenirs en match par équipe avec toutes les joueuses. Notamment celle que Tristan Niox-Château appelait « La fusée ». Elle était très jolie, le savait et en jouait.
J’aimais beaucoup jouer en double et apporter ma contribution à la victoire. C’était tellement grisant de partager des moments collectifs et de faire la différence entre la solitude d’un match et la joie de moments victorieux ou de défaites. Voir les deux côtés du sport était enrichissant et le tennis était interessant aussi de par ce côté là.
Mais revenons à mon tennis. Parfois le pouvoir de l’esprit sur le corps est tellement puissant qu’il arrive à beaucoup de choses. Mais étant donné l’ancienneté de cette cicatrice, cela me semble difficile de la faire disparaître. En revanche, j’ai demandé à mon kiné de me faire des messages des cicatrices pour mon bien-être et mon mal être quand je les regarde. C’est très lourd à porter, mais j’ai appris à vivre avec. Et le fait de me faire masser et de mieux apprivoiser cette cicatrice va aussi m’aider à pondre de beaux écrits authentiques et plein de naturel. C’est un pouvoir de l’esprit sur le corps d’une manière différente qui demande un dépassement de soi-même et qui fait mal au début très mal je dirai mais qui donne de belles satisfactions quand on gagne la partie. J’ai encore 9 séances, on verra déjà le résultat. Soit j’estimerai que tout le mal est parti, soit je prolongerai. La reprise du tennis va aussi m’aider. Mais je n’oublie pas le jogging qui’il ne faut surtout pas que j’arrête, la marche de temps en temps soit calme, soit rapide et le vélo d’appartement que je faislorsque mon corps pour une raison ou une autre est trop fatigué pour courir. J’ai essayé le jogging thérapie, mais ça n’a aucun impact sur mon être. Hier, j’ai mis les trois balles de mes « trois amours » sur le sol et j’ai couru de temps à autre autour. Je dirais même que le jogging m’a paru plus ingrat que d’habitude. J’aimerais bien d’ailleurs à cet effet discuter avec un cycliste ou un coureur deux sports que je pratique pour qu’ils me parlent justement de leur sport et de la variété intellectuelle et physique qu’il engendre du moins quand on s’entraîne seul. Et justement avec ma méthode de tennis actuel, je peux m’amuser seule sans partenaire. Je peux même imaginer une partie avec une adversaire. - voir comment la battre. Cela me permet de donner plus de sens à un revers coupé, à une volée de coup droit J’ai essayé hier les trois balles en faisant du vélo d’appartement. J’en ai juste fait 10 minutes et les trois balles émanaient déjà un peu plus de joie. Cela m’a donné d’écrire un petit quelque chose sur ces trois hommes. Et je pense que je vais mêler le tennis à ça. Ca va murir, attendons.
Cela permet en tout cas d’étendre le champ de guérison et de le rendre encore plus riche. Car je l’ai dit guérir sans plaisir, sans invention c’est chiant, carrément chiant. Et c’est ce qui se passe dans les hôpitaux psychiatriques on s’emmerde, on apprend rien, on végète et rien n’est pire que de végéter, de ne pas pouvoir progresser, d’en rester toujours au même stade.
Je me suis arrêtée là hier laissant de côté la fin de ce texte et comptant reprendre aujourd’hui. Or il a disparu de mes papiers. Ou est-il? Je ne le saurai sans doute jamais. Il y avait la continuation très interessante de ce que je disais sur ma conception de la guérison et sans doute des gens comme Boris Cyrulnik ou autre vont sans doute s’en inspirer. J’ai lu son dernier livre et il l’avait déjà fait de manière déguisée. Ce n’est pas grave je vais recommencer en espérant que ce sera aussi bien que l’autre fois car rien n’est plus authentique qu’un premier jet. Avant de continuer, je tiens à dire que j’ai écrit à Christophe André pour lui parler de ma révolte concernant la manière dont on traite les gens en hôpital psychiatrique. Il m’a gentiment répondu, ca m’a touche et cela m’a fait du bien. Je me suis senti épaulée par cet homme. En revanche je voulais l’interviewer sur les hôpitaux psychiatriques mais il n’a pas voulu me répondant qu’il était à la retraite. D’autre part à l’occasion de la sortie de son dernier, je voulais l’interroger sur la méditation. Jen ai parlé à son attaché de presse et elle m’a dit qu’il n’évoquerait pas ce sujet. Or qu’a t-il fait à France Inter un peu plus tard? Et bien parler notamment de la méditation.
Je trouve ça dommage qu’il ne veuille pas s’engager mais je ne peux l’obliger. J’aimerais bien mais là aussi je ne peux le forcer qu’il écrive la préface de mon prochain livre.
Ce que je peux dire c’est que l’ambiance dans les hôpitaux psychiatriques ressemble à la nuit des morts vivants. Ca fait vraiment peur et on dirait un défilé de mode de zombies tous en pyjama et inertes. D’ailleurs ce serait bien pour donner un peu d’esthétisme à la chose que de grands couturiers rivalisent pour créér le plus beau pyjama.
En tout cas, il serait vraiment impératif que le rire entre dans ces endroits et que les patients aient la possibilité d’évoluer. Il y a différentes méthodes pour ça et les psychiatres devraient s’en servir.
Je me souviens pour ma part avoir quand ma mère m’a mise de force dans cet endroit, avoir reçu 5 ampoules d’aldol ce qui est énorme. J’étais piégée et malheureusement je ne pouvais plus rien faire. Même plus marcher. Je n’avais qu’une solution passer mes journées au lit. Je ne sais pas, je ne suis pas psychiatre combien il’aurait fallu m’en donner mais en tout cas pas ce chiffre là c’est évident. En plus, lorsque ma mère m’a hospitalisée, je faisais environ deux heures de sport par jour. Et du jour au lendemain plus rien. Comment des psychiatres qui normalement connaissent le BABA de la médecine peuvent-ils faire une chose pareille? C’est criminel et inconscient quant à la santé mentale d’une personne. Quoi qu’il en soit entre les 5 ampoules et l’arrêt brutal du sport je n’avais plus qu’à finir dans un tombeau. Mais malheureusement et c’est horrible j’étais enterrée vivante.
Il a donc fallu que je me contente de vivre ainsi, sans aucune défense. Et ceci 10 fois. Une fois que l’on a mis les pieds dans ce genre d’endroit, on est pratiquement condamné à y rester du moins moralement car on peut en sortir mais dans un tel état. Soit on continue en hôpital de jour, soit on vit ainsi allant voir son psychiatre tous les mois 10 minutes juste pour renouveler l’ordonnance. Donc je le répète aucune possibilité d’évoluer et condamnée à vivre ainsi toute sa vie. A moins et encore d’avoir de l’argent pour faire une longue psychothérapie.
Je ne sais pas comment j’ai fait pour m’en sortir mais j’y suis parvenue. Et pourtant il a fallu que je subisse un séjour chez les grands blessés puisque suite à ma tentative de suicide sous le métro, j’ai donc eu une opération de sept heures du bras et une entorse du genou qui m’a obligée à être en petite chaise roulante. Ce séjour là me revient d’un coup et dieu sait que c’était pénible.
Ensuite, je suis passée de psychiatre en psychiatre répétant inlassablement la même chose.
Bref je ne vais pas continuer mon histoire, je voulais juste témoigner…
J’ai eu l’occasion d’interviewer pour le « Quotidien du médecin » que je remercie d’ailleurs de m’avoir permise de m’exprimer la pionnière du sport Caroline Agostini qui dirige l’hôpital psychiatrique de Caen et elle m’a donc parlé de son travail. Et j’ai pu constater que ce n’était pas évident de faire faire du sport aux patients car beaucoup prennent le prétexte qu’ils sont fatigués et qu’ils ne peuvent donc faire du sport. Mais et je suis bien placé pour le savoir le sport est un merveilleux remède pour justement se défatiguer. Par exemple après une nuit blanche ou une insomnie, courir ou déjà faire une bonne marche rapide ou au moins une longue marche permet de reprendre du poil de la bête et de l’énergie. Voici donc quelques phrases importantes de mon interview avec cette psychiatre qui est aussi présidente de « Sport en tête qui promeut le sport comme outil de soin en complément du traitement conventionnel :
« Lorsque l’on se dépense physiquement, on se sent mieux et je m’étais dit que mes patients pouvaient tout à fait se situer dans cette logique là. En les voyant assis sur une chaise à regarder le temps qui passe, à prendre du poids avec les neuroleptiques, être atteints de syndrome métabolique, je souhaitais vivement trouver les moyens de mettre en place des exercices physiques. Etant donné leur sédentarité et leurs facteurs de risque cardiovasculaires, nos patients ont une durée de vie de 15 à 20 ans de moins que celle de la population générale. Il fallait trouver un palliatif à cette mortalité prématurée. Même un patient non sportif, il est possible de le faire bouger. Les patients démarrent dès leur entrée à l’hôpital et l’on essaye d’organiser des séances deux fois par semaine minimum avec les 150 minutes recommandées. Il faut que ce soit un plaisir car si le patient vit l’activité physique comme une contrainte, l’impact sur la santé mentale sera réduit avec risque d’abandon. Et pour que ce soit efficace, il faut une régularité. C’est surtout le degré d’intensité qu’il faut adapter au patient. On ne va pas faire pratiquer un sport de combat à une personne agressive qui décompense, un patient suicidaire ne va pas non plus faire de l’escalade ou du parachutisme : un accompagnement est nécessaire. L’activité physique entraîne une diminution des syndromes dépressifs, du stress avec moins de sécrétion de cortisol et une amélioration de la qualité du sommeil. Quand les antidépresseurs augmentent la sécrétion de sérotonine, cela se déroule de façon physiologique avec l’activité physique. En tout cas après des séjours comme la voile, on a vu des patients ne plus prendre de médicaments pour dormir… D’après les études en cours, des effets immunologiques seraient à l’oeuvre avec une diminution de la neuro-inflammation, une amélioration de la plasticité cérébrale jouant sur la mémoire et un effet protecteur sur les maladies neurodégénératives. Au long cours, cela prévient également les risques de rechute de syndrome dépressif. «
Je parlais de cette fameuse cigarette qui accompagne les patient. Voici ce qu’elle dit à ce propos :
« Comme nos patients fument beaucoup effectivement, c’est un argument de dire « faites de l’activité physique » et l’occasion d’essayer de diminuer un peu le tabac. J’arrive à leur faire accepter d’oublier la cigarette pendant la séance. C’est une de moins et comme une petite victoire. Tout est bon pour encourager le patient.
Je l’ai dit, il faudrait que la joie pénètre dans ces lieux et pour y parvenir mettre un peu de culture pourrait faire du bien. Qu’il y ait besoin d’un peu de médicaments, peut-être mais déjà beaucoup moins que ce qui est prôné actuellement et pour justement permettre une réduction, il faudrait la
possibilité aux patients de faire des choses leur permettant d’évoluer. En plus des ateliers thérapeutiques, il faudrait qu’ils puissent s’occuper et donc se changer leurs idées et arrêter de penser à leur maladie. En prison, il y a possibilité de travailler, pourquoi ne serait-ce pas possible en hôpital psychiatrique. J’évoque cette idée mais il en existe sûrement des tas d’autres. Et puis surtout faire du sport, beaucoup de sport. Par exemple à Saint-Anne il y a un court inoccupé qui pourrait très bien servir à distraire les patients. J’ai d’ailleurs écrit à Saint-Anne à ce sujet mais bien évidemment on n’a pas daigné me répondre. Tout ce qui dérange ou essaye de changer un peu les choses c’est très compliqué à mettre en place. Christophe André comme on le sait a mis en place la méditation. Je ne sais pas dans quelle mesure elle est utilisée dans cet endroit et ce serait bien de savoir quel impact elle a sur les patients. C’est déjà une très bonne initiative mais ça ne suffit pas. Il faudrait prolonger cette action par d’autre chose. Après c’est une question d’organisation qui ne dépend pas de moi. Mais je le répète, il faudrait que les patients s’amusent et créent eux-mêmes quelque part leur propre guérison. En mettant de la variété, de l’imagination… En tout cas qu’ils aient la possibilité de le faire. Après, tous n’y arriveront pas forcément mais au moins on leur aura donné une chance de s’en sortir. J’ai eu l’occasion de rencontrer un infirmier psychiatrique poète qui est d’accord avec moi et qui est pour une psychiatrie beaucoup plus axée sur l’extérieur. Il a mis en place des ateliers poétiques, a crée des déjeuners à l’extérieur. Il m’a parlé d’un cas de maltraitance dans lequel il a pris parti et cela lui a valu des problèmes. J’attends de le voir ou de lui parler au téléphone pour qu’il me raconte l’histoire.
Je ne me souviens pas exactement tout ce que j’avais dit dans ce papier que je ne retrouve plus mais je me souviens que mon imagination a beaucoup travaillé et que j’ai pensé à mon hôpital psychiatrique personnel. J’ai imaginé que le monde du tennis subissait un grave virus et tombait gravement malade psychologiquement avec toutes sortes de maladies psychiatriques et que le défi était de ne plus prendre de médicaments en se servant de toutes les armes du tennis. Je vais réfléchir à ça et essaierai d’imaginer un petit scénario. Ce qui est sûr c’est qu’avec tout ce que j’ai vécu je pourrais aider beaucoup de personnes. … J'aimerais proposer un petit débat sur le sujet avec les meilleurs joueurs et joueuses mondiaux mais étant donné le peu de succès et d'encouragement que je rencontre dans le milieu du tennis je sais que ce sera négatif. Je n'ai pas envie de me jeter une deuxième fois sous le métro. Je suis même consciente que l'on va sûrement s'en servir d'une autre manière. Mais c'est pas grave, je trouverai d'autres solutions aussi innovantes et révolutionnaires.
Je voudrais dire à Monsieur Cyrulnik qu’il n’a pas intérêt à s’inspirer de mes idées ce qu’il a déjà fait je l’ai dit dans son dernier livre. J’ai moi-même parlé de lui dans un de mes livres en citant ses belles idées. Et s’il veut parler de mes méthodes il a tout à fait le droit mais encore faut-il qu’il fasse référence à moi et non pas qu’il s’attribue le sujet. Cela se voit souvent dans l’histoire mais il n’est pas question que je subisse ce genre de choses même si malheureusement Monsieur Cyrulnik a plus de pouvoir que moi pour l’instant. Mais j’espère bien renverser la vapeur. De plus, je suis une femme ce qui ne fait qu’augmenter le problème. Je pense par exemple à Marie Braquemond mari du graveur et très bonne peintre. J’ai regardé ses peintures, elles valent vraiment coup. Or lorsque son mari invitait des amis, il les cachait … Et des exemples de ce style là il y en a plein . Ne serait-ce que Colette …
Pour finir concernant les idées que l’on pique, je voudrais par exemple citer l’exemple de Picasso qui s’est attribué l’idée de Juan Gris sans le dire. Et combien de cas existent ainsi.
Pour ma part je sais que l’on va m’en piquer dans tous les domaines ce qui a é été le cas souvent, et je ne veux pas subir ça moralement. J’ai donc pris la décision de ne plus lire de journaux, de ne plus écouter la radio ni la télévision. Je vais faire comme un bon joueur de tennis c’est à dire me faire expliquer les informations par d’autres. A ce sujet, je précise que le monsieur qui fait cela est un bon ami de Nicolas Sarkozy et il prétend qu’il a été victime d’une véritable cabale et qu’il n’est pas du tout comme ça dans la vie. Je ne sais pas ce qui est vrai mais en tout cas c’est déjà une info. Je ne pense pas qu’il voudra m’en parler mais je sais de par mon expérience comment la presse peut détruire quelqu’un. J’en ai été victime donc je peux en parler. Et il ya aussi des exemples dans le sport. Je pense notamment à Carole Merle….
Enfin pour terminer, je tiens quand même aussi pour me défendre à parler de la conférence que je devais faire avec Florence Guédy qui a été une excellente joueuse de tennis puisqu’elle a été n°3 française et je crois dans les 60 meilleures mondiales. Nous devions parler du sujet « -« Le tennis c’est la vie » qui lui appartient. Or elle a eu des problèmes et m’a laissé faire la conférence toute seule. J’aurais pu lui piquer son sujet et me l’attribuer. Ce que je n’ai pas fait puisque j’ai parlé de la vie d’une joueuse professionnelle. Je lui ai même donné la possibilité de s’exprimer sur le sujet si elle voulait mais uniquement dans ce cas. Je trouve qu’il existe une concurrence malsaine entre les gens. Que l’on ait envie d’être le ou la meilleure je peux le comprendre mais il y a des manières beaucoup plus fair-play de le faire. Et qu’il faut respecter le talent de l’autre sans vouloir l’écraser… Ce qui s’est aussi passé dans mon cas mais je n’en dirai pas plus.
Je voulais donc dire que je resterai toujours élégante quoi qu’il arrive. Et que j’ai suffisamment d’idées et d’imagination pour me contenter des miennes.
Agnès Figueras-Lenattier
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Avis à Emmanuel Marcy de Mota directeur du théâtre de la ville, comédien , metteur en scène
Un jour j’ai cherché sur Internet si jamais je trouvais une correspondance entre tennis et théâtre étant donné que moi-même je fais des critiques de théâtre et qu’assister à des spectacles qui sont très réussis me met dans une joie intense. Et c’est ainsi depuis que j’ai environ 15, 16 ans. Je me souviens très bien quel plaisir je prenais à voir des pièces de Victor Hugo, j’étais comme grisée. J’étais dans un état second et loin du monde. A l’époque, je n’avais pas encore cet oeil critique et me plonger dans du Victor Hugo me suffisait même si la mise en scène n’ était pas parfaite.
Je ne sais d’ailleurs pas comment a commencé mon envie de faire des critiques et je ne sais plus du tout ce sur quoi j’ai écrit la première fois. Je me souviens très bien en tout cas d’une fois où j’ai collaboré au journal « Rappels ». Je ne me souviens plus non de ce que j’ai vu comme pièce mais je me souviens qu’elle ne m’a pas plu du tout. Or le rédacteur en chef m’a obligé à faire une bonne critique ce que j’ai été obligée de faire et quelques jours après quand j’ai vu mon nom faisant l’éloge de cette pièce j’ai vraiment eu honte. Et jamais plus je n’ai travaillé dans ce journal. Cela doit sûrement être fréquent ce genre de procédé et l’esprit critique peu développé ou en tout cas censuré. A présent, je fais des critiques pour le. Site paris14.info. Je ne suis pas payée mais ce n’est pas le plus important pour moi. Déja vu le prix des places, c’est déjà bien d’avoir des invitations. Et puis, je suis libre de faire ce que je veux, je n’ai de compte à rendre à personne. Et c’est ça le plus important pour moi. En plus, j’imagine qu’il existe des magouilles, entre journalistes, comédiens, metteurs en scène etc. Je ne rentre pas dans ce petit jeu, et d’ailleurs si des personnes que je connais font des mises en scène je n’en parle pas. Je ne veux pas être influencée parce que ce sont des amis ou autres et ne veux pas non plus les blesser car encore une fois tout avis est subjectif. En revanche, je veux bien annoncer le spectacle pour faire un peu de promotion. J’ai une bonne amie qui s’appelle Charlotte Rita Pichon comédienne, metteur en scène, poète, écrivain qui le sait très bien. Je tiens d’ailleurs à la remercier et je me souviens très bien comment nous sommes rencontrées. J’étais dans le métro, je pleurais comme une madeleine tellement j’étais malheureuse à cette époque et elle m’a donné sa carte de visite en me disant que je pouvais l’appeler. Ce que j’ai fait et depuis une amitié nous lie. Il m’est arrivée d’aller aux soirées poétiques qu’elle organise mais j’avoue que c’est très loin de chez moi et que j’ai souvent la flemme d’y aller. En tout cas, je n’oublierai jamais ce geste…
Pour en revenir au théâtre, j’ai vraiment vu toutes sortes de choses mais peu sont vraiment géniales. Je dirai même qu’il y a beaucoup de conneries et même si cela fait longtemps que je n’ai pas été à Avignon j’imagine vu le nombre de spectacles qu’il doit y avoir là aussi je le répète beaucoup de conneries. Que fait la Ministre de la Culture? Comment peut-elle négliger l’art à ce point? ? Tout ce qui fait insulte à l’art a des effets pas possibles sur mon corps et je lui demande instamment de réagir…
J’aimerais beaucoup voir des classiques, mais je n’y vais pas en général quand ils sont programmés car d’une part ils sont souvent déformés , et la mise en scène sans intérêt. Je suis nostalgique d’Antoine Vite
J’ai chez moi un Cd de lui intitulé « Trois fois Electre « , je vais le réécouter et en parler. Un jour j’ai vu une mise sur Phèdre ou la comédienne jouait à poil. Pourquoi pas mais j’avoue mon incompétence à apprécier la chose. Je ne fais jamais de critique négative c’est un choix, mais pour moi il y a tellement de spectacles qui se jouent t que je préfère parler des spectacles qui me plaisent et aussi qui m’inspirent. Cela peut arriver que ce ne soit pas le cas même si j’ai aimé et alors je m’abstiens. Je ne m’estime pas infaillible, et je reste simple. Il y a un endroit que j’aime beaucoup qui est d’ailleurs situé près de chez moi qui s’appelle le Mandapa et j’avoue que j’ai toujours un grand plaisir à m’y rendre. L’esthétisme y règne, différentes cultures s’y entremêlent et pouvoir avoir une représentation de ce qu’est l’Orient m’enchante.
J’aime aussi beaucoup Le Lucernaire et j’aime bien cette corrélation entre théâtre, cinéma et librairie. Et souvent les spectacles sont interessants même s’il peut arriver que je sois déçue. Mais c’est rare. Le théâtre de poche Montparnasse est aussi un endroit agréable. Il y en a d’autres mais je parle de ceux là car ce sont les plus proches de chez moi. Le théâtre de la ville je ne peux pas en parler, je n’y suis pratiquement jamais allée. Comme je suis en train de m’adresser au directeur, je lui demande s’il peut me donner des invitations pour sa prochaine mise en scène. Nous nous sommes vus deux foi, une fois un lundi lors d’une séance tennis-théâtre, et une autre fois cinq minutes après une de ses conférences de presse. Il m’a juste demandé si je jouais encore au tennis. Je lui ai dit non, il m’a demandé pourquoi et en deux mots je lui ai expliqué l’accident au bras et la peine que j’avais à jouer vu mon niveau actuel comparé à celui que j’ai eu. J’aimerais bien engager une collaboration avec lui , mettre notamment en scène des pièces de Feydeau qu’il a écrites sur le tennis, les deux petites scènes que j’ai écrites qui pourraient d’ailleurs en appeler d’autres mais pour l’instant il m’a négligé. Je lui ai écrit en lui proposant d’aller prendre un verre et il ne m’a pas répondu. L’indifférence la plus totale.
Ce que je réprouve, je l’ai d’ailleurs mis dans mon livre « Acteur et comédien d’une passion à l’autre » c’est l’utilisation du micro. Un bon comédien avec une vraie voix n’en a pas besoin.
Et puis cette manière après chaque représentation qu’ont les acteurs à demander que l’on parle d’eux, que l’on fasse des commentaires sur les réseaux sociaux et compagnie m’énerve assez. Je lis très rarement les critiques des autres.
Puisque je suis partie dans le domaine du théâtre, et que j’aime approfondir, je vais regarder dans les bibliothèques ce qui se dit sur la mise en scène et voir ce que je peux dire à ce sujet. Mais je voudrais finir en disant que le théâtre lorsqu’il arrive à m’émouvoir, à me transcender c’est vraiment magique. Son but selon moi c’est de faire passer un message, il doit être utile, véhiculer de la beauté, et réunir toutes les cultures du monde. C’est un message de paix, de partage d’idées, comme le cinéma, la peinture. Mais le théâtre a quelque chose en plus pour moi que ce soit de manière positive ou négative c’est qu’il agit sur tout mon corps. Ainsi si un spectacle me met hors de moi, je suis dans un état pas possible de rage même si j’ai appris à me modérer. . Le cinéma dans le même cas m’atteint moins. La musique aussi quand elle me transcende agit aussi sur mon corps. Mes sens sont en éveil et j’ai envie de grandeurs et de renverser des montagnes.
Mais je vais finir puisque c’est quand même ce qui me caractérise que rien ne m’apporte autant au corps que le sport. Et j’ai envie de conclure par la belle maxime de Mandela que j’ai con nue en regardant le profil de. Simon qui a exposé à la maison Victor Hugo. Il a réalisé de belles sculptures et a mis en valeur le handicap pour la première fois dans le monde. Malheureusement, l’enregistrement est mauvais et je n’ai pas envie de passer des heures à l’écouter pour retraduire exactement ses propos. Mais ce que je peux faire pour ne pas lui avoir fait perdre son temps et le mien également c’est de faire un petit texte sur son travail que je
mettrai à la fin de cet écrit. Je vais lui en parler et il verra s’il le souhaite ou pas. En tout cas je le félicite et ce sera mon dernier mot.
Agnès Figueras-Lenattier
06:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
Avis à Emmanuel Marcy de Mota
Lettre à Emmanuel Marcy de Mota
Un jour j’ai cherché sur Internet si jamais je trouvais une correspondance entre tennis et théâtre étant donné que moi-même je fais des critiques de théâtre et qu’assister à des spectacles qui sont très réussis me met dans une joie intense. Et c’est ainsi depuis que j’ai environ 15, 16 ans. Je me souviens très bien quel plaisir je prenais à voir des pièces de Victor Hugo, j’étais comme grisée. J’étais dans un état second et loin du monde. A l’époque, je n’avais pas encore cet oeil critique et me plonger dans du Victor Hugo me suffisait même si la mise en scène n’ était pas parfaite.
Je ne sais d’ailleurs pas comment a commencé mon envie de faire des critiques et je ne sais plus du tout ce sur quoi j’ai écrit la première fois. Je me souviens très bien en tout cas d’une fois où j’ai collaboré au journal « Rappels ». Je ne me souviens plus non de ce que j’ai vu comme pièce mais je me souviens qu’elle ne m’a pas plu du tout. Or le rédacteur en chef m’a obligé à faire une bonne critique ce que j’ai été obligée de faire et quelques jours après quand j’ai vu mon nom faisant l’éloge de cette pièce j’ai vraiment eu honte. Et jamais plus je n’ai travaillé dans ce journal. Cela doit sûrement être fréquent ce genre de procédé et l’esprit critique peu développé ou en tout cas censuré. A présent, je fais des critiques pour le. Site paris14.info. Je ne suis pas payée mais ce n’est pas le plus important pour moi. Déja vu le prix des places, c’est déjà bien d’avoir des invitations. Et puis, je suis libre de faire ce que je veux, je n’ai de compte à rendre à personne. Et c’est ça le plus important pour moi. En plus, j’imagine qu’il existe des magouilles, entre journalistes, comédiens, metteurs en scène etc. Je ne rentre pas dans ce petit jeu, et d’ailleurs si des personnes que je connais font des mises en scène je n’en parle pas. Je ne veux pas être influencée parce que ce sont des amis ou autres et ne veux pas non plus les blesser car encore une fois tout avis est subjectif. En revanche, je veux bien annoncer le spectacle pour faire un peu de promotion. J’ai une bonne amie qui s’appelle Charlotte Rita Pichon comédienne, metteur en scène, poète, écrivain qui le sait très bien. Je tiens d’ailleurs à la remercier et je me souviens très bien comment nous sommes rencontrées. J’étais dans le métro, je pleurais comme une madeleine tellement j’étais malheureuse à cette époque et elle m’a donné sa carte de visite en me disant que je pouvais l’appeler. Ce que j’ai fait et depuis une amitié nous lie. Il m’est arrivée d’aller aux soirées poétiques qu’elle organise mais j’avoue que c’est très loin de chez moi et que j’ai souvent la flemme d’y aller. En tout cas, je n’oublierai jamais ce geste…
Pour en revenir au théâtre, j’ai vraiment vu toutes sortes de choses mais peu sont vraiment géniales. Je dirai même qu’il y a beaucoup de conneries et même si cela fait longtemps que je n’ai pas été à Avignon j’imagine vu le nombre de spectacles qu’il doit y avoir là aussi je le répète beaucoup de conneries. Que fait la Ministre de la Culture? Comment peut-elle négliger l’art à ce point? ? Tout ce qui fait insulte à l’art a des effets pas possibles sur mon corps et je lui demande instamment de réagir…
J’aimerais beaucoup voir des classiques, mais je n’y vais pas en général quand ils sont programmés car d’une part ils sont souvent déformés , et la mise en scène sans intérêt. Je suis nostalgique d’Antoine Vite
J’ai chez moi un Cd de lui intitulé « Trois fois Electre « , je vais le réécouter et en parler. Un jour j’ai vu une mise sur Phèdre ou la comédienne jouait à poil. Pourquoi pas mais j’avoue mon incompétence à apprécier la chose. Je ne fais jamais de critique négative c’est un choix, mais pour moi il y a tellement de spectacles qui se jouent t que je préfère parler des spectacles qui me plaisent et aussi qui m’inspirent. Cela peut arriver que ce ne soit pas le cas même si j’ai aimé et alors je m’abstiens. Je ne m’estime pas infaillible, et je reste simple. Il y a un endroit que j’aime beaucoup qui est d’ailleurs situé près de chez moi qui s’appelle le Mandapa et j’avoue que j’ai toujours un grand plaisir à m’y rendre. L’esthétisme y règne, différentes cultures s’y entremêlent et pouvoir avoir une représentation de ce qu’est l’Orient m’enchante.
J’aime aussi beaucoup Le Lucernaire et j’aime bien cette corrélation entre théâtre, cinéma et librairie. Et souvent les spectacles sont interessants même s’il peut arriver que je sois déçue. Mais c’est rare. Le théâtre de poche Montparnasse est aussi un endroit agréable. Il y en a d’autres mais je parle de ceux là car ce sont les plus proches de chez moi. Le théâtre de la ville je ne peux pas en parler, je n’y suis pratiquement jamais allée. Comme je suis en train de m’adresser au directeur, je lui demande s’il peut me donner des invitations pour sa prochaine mise en scène. Nous nous sommes vus deux foi, une fois un lundi lors d’une séance tennis-théâtre, et une autre fois cinq minutes après une de ses conférences de presse. Il m’a juste demandé si je jouais encore au tennis. Je lui ai dit non, il m’a demandé pourquoi et en deux mots je lui ai expliqué l’accident au bras et la peine que j’avais à jouer vu mon niveau actuel comparé à celui que j’ai eu. J’aimerais bien engager une collaboration avec lui , mettre notamment en scène des pièces de Feydeau qu’il a écrites sur le tennis, les deux petites scènes que j’ai écrites qui pourraient d’ailleurs en appeler d’autres mais pour l’instant il m’a négligé. Je lui ai écrit en lui proposant d’aller prendre un verre et il ne m’a pas répondu. L’indifférence la plus totale.
Ce que je réprouve, je l’ai d’ailleurs mis dans mon livre « Acteur et comédien d’une passion à l’autre » c’est l’utilisation du micro. Un bon comédien avec une vraie voix n’en a pas besoin.
Et puis cette manière après chaque représentation qu’ont les acteurs à demander que l’on parle d’eux, que l’on fasse des commentaires sur les réseaux sociaux et compagnie m’énerve assez. Je lis très rarement les critiques des autres.
Puisque je suis partie dans le domaine du théâtre, et que j’aime approfondir, je vais regarder dans les bibliothèques ce qui se dit sur la mise en scène et voir ce que je peux dire à ce sujet. Mais je voudrais finir en disant que le théâtre lorsqu’il arrive à m’émouvoir, à me transcender c’est vraiment magique. Son but selon moi c’est de faire passer un message, il doit être utile, véhiculer de la beauté, et réunir toutes les cultures du monde. C’est un message de paix, de partage d’idées, comme le cinéma, la peinture. Mais le théâtre a quelque chose en plus pour moi que ce soit de manière positive ou négative c’est qu’il agit sur tout mon corps. Ainsi si un spectacle me met hors de moi, je suis dans un état pas possible de rage même si j’ai appris à me modérer. . Le cinéma dans le même cas m’atteint moins. La musique aussi quand elle me transcende agit aussi sur mon corps. Mes sens sont en éveil et j’ai envie de grandeurs et de renverser des montagnes.
Mais je vais finir puisque c’est quand même ce qui me caractérise que rien ne m’apporte autant au corps que le sport. Et j’ai envie de conclure par la belle maxime de Nelson Mandela que j’ai con nue en regardant le profil de François Simon qui a exposé à la maison Victor Hugo. Il a réalisé de belles sculptures et a mis en valeur le handicap pour la première fois dans le monde. Malheureusement, l’enregistrement est mauvais et je n’ai pas envie de passer des heures à l’écouter pour retraduire exactement ses propos. Mais ce que je peux faire pour ne pas lui avoir fait perdre son temps et le mien également c’est de faire un petit texte sur son travail que je mettrai à la fin de cet écrit. Je vais lui en parler et il verra s’il le souhaite ou pas. En tout cas je le félicite et ce sera mon dernier mot.
Agnès Figueras-Lenattier
06:34 | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 15 mai 2024
Lettre à Florence Guery
Bonjour Florence
Tu ne peux pas savoir le bien que ça me fait de taper fort dans une balle. Je ne sais plus servir, je loupe la balle trois fois sur quatre c'est vrai que ça me met hors de moi mais c pas grave j'assume.? L'essentiel c'est que j'ai des sensations et que je vive authentiquement le tennis. Je me permets de t'écrire car depuis que je renais à la vie tu m'as beaucoup encouragé et je t'en remercie vivement. Tu m'as même acheté mon dernier livre " Duo littéraire" vraiment une des rares et en plus tu m'as dit que tu aimais beaucoup. Ca fait du bien tu ne peux pas savoir. J'en ai bien bavé mais je vais tous les envoyer chier. Un aussi que je remercie aussi c'est Patrice Beust qui a fait la préface de mon livre et qui m'a aidé à le promouvoir dans son club de tennis. C'était vraiment très agréable et en vendre quelques uns mais peu était une sensation extraordinaire. En plus, un des organisateurs a pris le micro et a lu un de mes poèmes. C'était vraiment magique. Il y avait aussi l'invité d'honneur le nouveau capitaine de Coupe Davis il me semble et j'ai discuté un peu avec lui. Ensuite, je lui ai parlé de mon émission de radio. Il m'a dit qu'il était d'accord pour y participer et il m'a donné son mail. Je lui ai écrit mais bien sûr je n'ai pas eu de réponse. Et c'est comme ça avec tous et tous les grandes du tennis. Mais ce n'est pas grave là encore j'assume. Ah j'oubliais aussi Nathalie Tauziat qui a aussi fait la préface de mon livre et qui a toujours été sympa avec moi. Je tiens à les citer car ils sont si rares les gens qui m'ont aidé dans le tennis. Jacques Thévenet mon ami et président de la radio Jazz Box Radio International m'a donné la parole et là aussi c'est si rare que je tiens à le remercier chaudement. Claudine Penoel du journal AFTS + m'a permis pendant plusieurs années de parler tennis et là aussi quelle joie car je n'ai jamais eu l'honneur à part quand j'avais fait l'article sur Graf de m'exprimer dans le journal " l'Equipe". Je n'ai jamais eu l'honneur non plus d'être éditée chez de vrais éditeurs et mes livres ont toujours été ignorés. Mais là aussi j'assume et je vais continuer en indépendante. Je suis les traces de mon père qui aimait la liberté avant tout et qui n'avait pas envie qu'on change ce qu'il disait et n'avait pas peur de s'engager et de déplaire. Cela lui a valu des menaces de mort mais il assumait. Voilà j'ai dit ce que j'avais sur le coeur, ça fait un bien fou.
Merci aussi au " Quotidien du Médecin". Irène Drogou la rédactrice en chef est une personne vraiment chaleureuse et a toujours été charmante avec moi. Nous ne sommes pas toujours d'accord mais ça fait partie de la vie. J'ai écrit beaucoup d'articles sur les bienfaits du sport et je vais continuer partout où je peux. Le sport c'est vraiment génial ça libère de tout, et s'il y a l'écriture en plus alors c'est le paradis.
Pour finir je vais parler de mon médecin qui m'a aidé à guérir, qui a dépensé beaucoup d'énergie et de temps pour ça. Il m'a recu de nombreuses fois sans être payé et je ne pense pas que beaucoup de médecins l'auraient fait. En plus il a pris la peine de lire tous mes mails et dieu sait s'il y en a eu. Ensemble nous avons fait un magnifique chemin et nous avons gagné la partie. Et ça me permet de faire un pied de nez à tous ceux qui ont voulu me " casser " ou autres. Et il y en a eu un certain nombre. Ah j'oubliais et ça me revient maintenant Thierry Sajat le président de l'académie de poésie. Il a publié un certain nombre de mes poèmes et a aussi publié gratuitement les poèmes de mon père. Je tiens aussi à le remercier et il se donne comme il peut pour son association et pour aider les gens à s'exprimer. Sans trop de moyens bien sûr mais ce n'est pas l'argent qui l'intéresse. C'est la passion qui l'anime. Il a même été obligé d'abandonner la parution de son journal " Le journal à Sajat" et a été obligé de le mettre en ligne. J'en étais toute retournée car ça n'a pas du tout le même impact. Je pourrais aussi parler de mes amis et de ceux qui m'ont aidé par leur gentillesse et leurs encouragements. Mais ce serait trop long je pense. En tout cas je les remercie vivement pour leur soutien.
Et je finirai par cette phrase de Bill Tilden " Le tennis c'est plus qu'un sport. C'est un art au même titre que la danse". C'est tout à fait dans la lignée de ma personnalité qui réunit le sport et l'art et qui défend la culture bec et ongle quel que soit le domaine.
Excuses moi Florence j'ai un peu dévié mais je te considère comme une amie car tu me l'as prouvé et tu a été mon défouloir du moment...
07:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
Vélothérapie
Aujourd’hui c’est le vélo qui m’a fait du bien. J’ai essayé le tennis mais ça ne m’inspirait pas ce soir. Quant au footing mon corps ne s’en sentait pas capable. J’aurais pu sans doute y arriver mais je n’avais pas envie de m’puiser la santé. Le chemin est long, et il faut savoir se restreindre pour garder des forces pour les autres jours.
Or j’avais un homme dans la tête dont je n’arrivais pas à me débarrasser, il était en moi comme une sangsue et il fallait que je me libère à tout prix de cette dépendance.Et j’ai choisi le vélo et ça a à peu près fonctionné. Il est toujours dans ma tête mais de manière plus saine, . Le cerveau est moins atteint, et je vais sans doute aller marcher pour clore la séance. J’ai aussi les haltères à faire, et les contractions du périnée. Que le sport est bon quand c’est comme ça. Bien sûr c’est dur mais quand on arrive à ce qu’on veut c’est très jouissif. C’est toujours une victoire de gagné sur soi. Je dis ça mais je crois que je vais d’abord m’étendre un peu sur le canapé et décompresser. Trop c’est trop, il faut que je me repose. Même si je ne dors pas mais mon corps se repose. Si je choisissais la facilité je prendrais un somnifère. Mais je me réveillerais le lendemain d’abord la bouche pâteuse et pas bien du tout. En plus ça ne m’aurait apporté sur le plan intellectuel ni physique. Alors que la avec cette lutte sportive j’apprends à me battre et à aller toujours plus loin. J’ai besoin de ça sinon je meurs. Il me faut des défis ,non pas pour épater la galerie mais pour m’épater moi. C’est le plus important.
03:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 14 mai 2024
Le tennis santé vu par moi
Le tennis santé vu par moi
Apercevant un court de tennis, et ayant déjà pris pas mal de cours avec un professeur quelques années auparavant, et ayant beaucoup apprécié ce sport qu’elle finit par vraiment bien maîtriser, Agnès fut intriguée par quelqu’un qui semblait crier tout en jouant au tennis. Elle s’approcha et reconnut les vers d’Hamlet. Pourquoi vous récitez ces vers demanda t-elle au Monsieur ? Déja parce que c’est beau, et d’autre part parce que ça me fait beaucoup de bien. C’est un directeur de théâtre et passionné de tennis qui a inventé ce concept « tennis-théâtre ». Il dit que c’est bien pour progresser au tennis et en fonction du coup que l’on frappe il faut par exemple exprimer un sentiment : de la rage, de la joie ou autre.
C’est intéressant rétorqua la jeune fille. Où puis-je joindre ce Monsieur? Il habite à quelques lieux d’ici dans un petit cabanon. Très bien, je vais m’y rendre. Aussitôt dit, aussitôt fait et quelques minutes plus tard Agnès frappa à la porte. « Je viens vous voir car je suis intéressée par votre méthode. Serait-ce possible de commencer bientôt? Oui, je vais vous donner l’adresse où ont lieu les cours. Vous pouvez déjà venir jeter un coup d’oeil si vous voulez. Très bien je viendrai demain.
Et une fois sur place, cela l’enchanta vraiment et le soir elle commença à frapper quelques balles sur le mur du couloir. Or il se trouve que quelques mois avant, elle avait subi une grave opération chirurgicale du bras droit suite à un accident de voiture. Elle pouvait tout faire et cela ne la gênait en rien dans la vie de tous les jours. En revanche, faire un effort physique avec ce bras un peu faible n’était pas toujours facile. Et frapper sur un court de tennis lui demandait un peu trop d’eff fort. Et c’est alors qu’une idée lui vint, réduire l’espace, ce sport permettant justement cette possibilité. Et à 3h du matin, ayant besoin de peu de sommeil, elle se mit à commencer à frapper contre le mur. Et retrouver les sensations du tennis fut pour elle un enchantement. Faire un revers coupé, puis ensuite un coup droit chopé ou sans effet que c’était bon. Bien évidemment, comme elle avait arrêté pas mal de temps, plus l’opération, ce n’était plus aussi fluide qu’avant mais cela lui était égal. Elle n’avait rien à prouver à personne, elle était aux anges, et le reste lui importait peu. Et puis le fait que ce soit la nuit, c’était encore plus grisant et cela lui rappelait les cours de tennis qu’elle prenait le soir à la lumière avec son professeur et qui lui avaient apporté une griserie intense. Frapper une balle alors qu’il faisait nuit noire l’inspirait vraiment et chaque jour elle jouait ainsi augmentant son amusement avec la raquette et la balle en fonction de son imagination. Elle pouvait par exemple se mettre très près du filet puis reculer, revenir. Puis faire une amortie, travailler son toucher, ou balancer un grand pin. Quand elle frappait ainsi de toutes ses forces elle pensait en même temps à des gens qui l’avaient fait souffrir et cela lui permettait de libérer sa haine et de l’ expurger. Et petit à petit en fonction du coup qu’elle utilisait, elle pensait à tout ça. Or il se trouve qu’ elle avait croisé dans son passé trois hommes qui à la suite s’acharnèrent sur elle. A ce moment là, elle venait de perdre un bébé, et était assez dépressive et faible moralement. Et ces trois hommes avait un sadisme effréné profitèrent de sa détresse pour la faire souffrir de plus en plus et avec une jubilation folle. Agnès un peu masochiste et à l’époque attirée par ce genre de situation se prit au jeu et se mit à aimer cette atmosphère. Or il se trouve que même si elle possédait une énorme force de caractère, et une grande capacité à souffrir, elle ne s’en sortit pas indemne et se retrouva en hôpital psychiatrique mise de force par sa mère. Et sa mère en agissant ainsi n’était pas consciente de la situation que cela allait provoquer. Mais ce fut carrément les camps de concentration. Après des années et des années de souffrance, de torture elle réussit à s’en sortir et à ne plus prendre de médicament. Mais restait le traumatisme qu’elle essayait d’amenuiser petit à petit par divers moyens. Ecriture, sport, sorties culturelles diverses. Mais c’était si violent qu’effacer ça en un tournemain n’était pas possible. Et cette reprise du tennis lui donna cette idée de se libérer petit à petit en imaginant donc plein de facettes du tennis. C’est ainsi qu’elle eut l’idée assez inspirante il faut le dire de prendre trois balles de tennis et d’en nommer chacune une par le prénom des trois sadiques. Et d’utiliser chacune en fonction de son humeur, de ce qu’elle voulait purger. Et puis d’autres idées lui vinrent. Comme elle aimait beaucoup le théâtre, et inspirée par cet homme qui avait inventé ce concept, elle inventa elle-même son propre « tennis théâtre. Par exemple, comme au théâtre elle se mit à jouer chez elle avec les lumières, elle imaginait en même temps qu’elle frappait jouer « La tempête « de Shakespere dans le palais des papes, ou se travestir en homme comme dans les pièces de Marivaux. Ou jouer ses propres scènes qu’elle avait écrites. Puis elle passa à la musique, une étape encore différente. Sur des musiques de Supertramp ou de Michel Berger, ou autre s, là aussi tout en chantant elle variait les possibilités du tennis. Par exemple, elle frappait de petits revers sur le dos du canapé, frappait la balle avec sa raquette, ou mimait des coups. Se laisser aller sans réfléchir, laisser libre court à son imagination c’était sa jouissance intellectuelle et physique qui lui permettait de tout expurger et à force, elle finit par tout sortir , à ne plus rien avoir à expurger. Ca y est, elle n’avait plus de rancoeur, plus d’acrimonie et ce fut sa victoire personnelle, sa victoire à Roland Garros, son grand Chelem. Et en plus, elle venait d’inventer le tennis thérapie qu’elle se mit à diffuser partout. Et comme elle le dit avec humour mieux vaut se servir d’une raquette de tennis que d’une cigarette ou d’une bouteille de whisky….
Je suppose que cet article va une fois de plus en inspirer beaucoup, que les profs vont s'en inspirer etc etc et qu'un complot va s'abattre contre moi. Attendons maintenant la réaction de l'inventeur du tennis théâtre. Dans cet article, j'ai eu l'élégance de dire qui m'a inspiré. Et donc c'est à lui de réagir...
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jeudi, 09 mai 2024
Jean Eustache DVD
Récemment les éditions Carlotta ont sorti un coffret Jean Eustache 6 Blu-ray et 7 DVD avec également un livre de 160 pages mêlant entretiens-fleuves avec le cinéaste, essais critiques et projets de films. Parmi ces films le célèbre " La maman et la putain", " Mes petites amoureuses" ou " Les photos d'Alix". L'obs dit de lui que c'est un auteur plus que moderne, résolument contemporain et universel...
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